O romance VELAS NA TAPERA, de Carlos Correia Santos, está sendo traduzido para o francês por Daniela Cruz e Frédéric Pagès. Abaixo, um texto da versão da obra:
I
La bougie. Allumée. Dans les mains de
Rita Flor...La bougie. Brûlant. La parafine chaude degoulinant entre ses
doigts. Mais elle? Petrifiée. Une larme unique qui venait sourdant de l’un de
ses yeux. Une larme discrète, surgie comme si elle était juste intéressée par
l’observation de cette scène quasi sépia. Le son lisse de la pelle creusant la
terre était la symphonie du moment. Terêncio ouvrait la fosse comme s’il
creusait un trou en lui-même. Il a vu cette petite naître. Maintenant, il aidait à
l’enterrer. Certaines choses dans la vie écrivent une eternelle angoisse dans
le coeur.
Le
crépuscule cheminait sur l’horizon. Et
tout, sur le bord du fleuve, semblait s’être arreté pour suivre le mélancolique
enterrement de Saninha. Pas la moindre brise. Pas une seule feuille ne
bougeait. Debout, à côté de Terêncio, dechaussée, completement vêtue de noir,
tenant une bougie allumée, Rita Fleur ne bougeait pas d’un milimètre en son
âme. N’oscillait d’aucune émotion. Le regard rivé sur le petit cercueil de bois
vert qui contenait sa fille. Un voir qui ne voyait rien. Un voir qui ne voulait
rien voir. Un apercevoir vide. Que pouvait dans la vie une femme qui, à l’âge
de 18 ans avait perdu son mari? Que pouvait dans la vie une femme qui, à 22 ans
perdait sa fille unique à cause d’une maladie sans aucune explication?
Rita Flor et sa larme solitaire. Rita
Flor solitaire et sa larme unique...La parafine chaude lui serpentait entre les
doigts.
Nenhum comentário:
Postar um comentário